

Réorganisation de son dispositif industriel en France
LE CONTEXTE
Le groupe LafargeHolcim est le résultat de la fusion du français Lafarge (groupe bicentenaire crée en Rhône-Alpes – site historique Le Teil en Ardèche) avec le suisse Holcim. La fusion « entre égaux » des deux groupes est devenue effective au 15 juillet 2015 pour créer LafargeHolcim, leader des matériaux de construction : N°1 mondial dans l’activité ciment, N°2 dans les granulats et N°4 dans le béton. Les centres décisionnels et les fonctions supports (dites Corporate) sont actuellement basés en Suisse, à Zurich et à Holderbank, et en France, à Paris et à Saint Quentin Fallavier.
Suite à la fusion, une première restructuration (projet CITIES) a vu le poids des sites historiques de Lafarge diminuer drastiquement avec un recentrage vers les sites Suisses. Ceci s’est traduit par la décapitation début 2016 du siège parisien du groupe Lafarge (320 emplois supprimés sur 450) et une fragilisation du site de Saint Quentin Fallavier (100 emplois supprimés dans les sociétés Lafarge TCEA et LSG, aucun dans Lafarge LCR, voir tableau en annexe 1).
En parallèle, le groupe LafargeHolcim a annoncé une réorganisation de son dispositif industriel en France. Cela s’est traduit par la fermeture des fours des cimenteries de Saint Vigor (près du Havre) et de la Couronne (près d’Angoulême) ayant pour conséquence la suppression de 190 emplois. Ces chiffres dramatiques ne tiennent pas compte des emplois indirects impactés par le démantèlement de siège sociaux, de centres techniques et enfin d’usines sacrifiés par LafargeHolcim au nom d’une fusion « entre égaux ».
En septembre 2016, la direction du groupe LafargeHolcim a décidé de restructurer mondialement ses fonctions d’ingénierie et d’expertise technique se traduisant par la suppression de 250 emplois supplémentaires dont plus de 100 en France à Saint Quentin Fallavier. Ceci repose sur une externalisation à des sous-traitants low-cost de ces fonctions d’ingénierie.
LES ACTIONS
- Réflexions stratégiques et mise en place d’un plan de communication médias et institutionnels
- Actions d’influence et de lobbying notamment auprès des cabinets ministériels (Travail, Industrie, Economie et Finance) mais aussi auprès des collectivités territoriales et locales (Région Rhône Alpes Auvergne, Département de l’Isère)
- Réflexions et mise en place de happening sur le site de St Quentin Fallavier
- Réflexions et conception d’un calendrier type « les dieux du stade » orienté revendication salariale.
LES RÉSULTATS
- Plus d’une vingtaine de RDV avec les élus locaux et nationaux, mais aussi auprès des conseillers des cabinets ministériels et à l’Elysée.
- De nombreuses retombées médias et reportages réalisés sur site notamment lors de happenings