SFR

LE CONTEXTE

Suite au rachat de SFR par Numéricable, Altice s’est engagé à maintenir les emplois jusqu’au 1er juillet 2017, ne procédant qu’à quelques ajustements sur la base de départs volontaires : 1 200 salariés ont déjà quitté l’entreprise (motif déclaré : dégradation de leur condition de travail). Ce plan de maintien limité dans le temps laissait présager un plan de licenciement sec d’au moins un tiers des effectifs, soit environ 5 000 salariés à l’issue de ce plan.

Avant le terme de cette échéance « fatidique », les organisations syndicales sont entrées en négociation avec la direction de SFR Group et ont obtenu le 3 août 2016un accord constitutif d’un « New Deal » pour le pôle télécom du groupe afin de reculer la perspective d’un plan de licenciement « sec » jusqu’au 30 juin 2019.

Malheureusement, la communication médias autour de ce plan n’a pas eu les effets attendus : manque de précision sur les chiffres, voire contresens sur la portée de ce « new deal » assimilé à un plan de licenciement « sec » de 5 000 salariés alors que le plan de réduction des effectifs ne repose que sur du volontariat ; de plus, les articles parus ne soulignent pas assez les efforts des organisations syndicales dans la mise en place de ce nouvel accord « très protecteur » pour les salariés,… Tout ceci obligeant les syndicats à rectifier la communication, notamment par un tract qui sera diffusé en interne.